a
Accélération
Dans un temps historique où les structures modernes capitalistes se sont accélérées considérablement, la question de la vitesse et du temps disponible – et donc de celui alloué à la création, à la production d’une œuvre, mais aussi à celui de sa lecture – deviennent centrales : il devient alors urgent de ralentir.
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b
Bibliodiversité
Rendre compte, par le livre, de la diversité des pensées, cultures et points de vue, et notamment ceux qui sont habituellement invisibilisés, voici ce vers quoi pourrait tendre la bibliodiversité en premier lieu. Appliquer le concept de biodiversité aux mondes du livre et de la lecture, c’est ouvrir à une réflexion sur la nature même de ce qui est écrit et diffusé… et sur l’accès équitable aux textes, qui que l’on soit, où que l’on soit.
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c
Circulations
De la vente en librairie au don à une association, en passant par le prêt en bibliothèque, le livre fait circuler des idées mais circule aussi matériellement… Marchand ou non, le livre peut avoir de multiples vies et il semble alors important que chacune d’entre elles soit réfléchie le plus durablement possible.
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Communs
Les communs sont ce qui lie les différentes formes du vivant, ensemble. Cela peut-être une idée (l’émancipation), une activité (la lecture), un objet (une imprimerie), un vivant (une forêt). Il est alors essentiel de réfléchir à des visions accordées et souhaitables des communs à soutenir et à leurs interdépendances à entretenir.
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Concentration
À une époque où quelques entreprises prennent de plus en plus de poids – financier, médiatique, politique – dans tous les domaines de la société, il semble important de s’interroger sur l’impact de ces dynamiques de concentration et de financiarisation économique, qui phagocytent de plus en plus les mondes du livre – et notamment l’édition –, et mettent en danger des valeurs centrales dans les mondes du livre et de la lecture : la création, la bibliodiversité et l’indépendance.
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Contractualisation
Établir un contrat entre deux parties (ou plus) c’est poser des bases juridiques pour que les intérêts de l’un·e ou de l’autre puissent être posés dans un cadre légal. Les rapports entre les acteurs et actrices du monde du livre évoluent, sont parfois aussi verticaux qu’opaques, amenant à des situations abusives et fortement empreintes d’injustices.
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Coopérations
Coopérer, c’est œuvrer collectivement vers un horizon commun, c’est faire ensemble autrement et créer de nouvelles interdépendances – par le dialogue, la mutualisation, la co-création etc. – pour construire des alternatives plus souhaitables et soutenables que dans le contexte économique actuel, compétitif et marchand, dans lequel le monde du livre et de la lecture est imbriqué. Et créer alors des foyers de résistances collectives, joyeux et inventifs, modernes et alternatifs, à contre-pied des dynamiques individualistes et écocidaires dominantes.
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Création
Le livre est un objet matériel… Mais aussi une oeuvre de l’esprit ! Il véhicule des idées, des pensées, et change notre manière d’être au monde. Préserver sa dimension créative et artistique, c’est respecter à la fois une exigence de la création et une certaine idée de la nature humaine elle-même, non seulement attentive aux injonctions productivistes, mais surtout soucieuse de diversité, et en recherche d’étonnements et de rencontres artistiques.
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d
Dominations
Nos modalités contemporaines d’existences reposent sur des systèmes imprégnés de dominations et de formes d’oppression multiples, dans lesquelles le livre est lui-même pris : captation des ressources (bois, forêts…), prépondérance post-coloniale (extraction, soft power…), monocultures de l’esprit, patriarcat, racisme. Ces multiples manières et lieux de dominations sont au cœur même de la réflexion critique de l’association pour l’écologie du livre, aussi bien dans son essence que dans ses combats.
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f
Fabrication
Façonner, confectionner, fabriquer… Autant de mots qui renvoient à la dimension artisanale originelle du livre, qui, avec l’imprimerie, est vite devenu une industrie. Le livre, composé de papier et donc issu d’une matière première, le bois… Sa beauté et sa préciosité résident dans le fait qu’il est tout à la fois un objet fait de matériaux “nobles” et une œuvre de l’esprit humain ; il est pourtant aussi un objet manufacturé, provenant d’une industrie polluante prise dans une économie mondialisée. Une fabrication donc matérielle, dont les ressources sont de plus en plus exploitées et limitées, mais aussi une fabrication intellectuelle, également à préserver…
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Flux
Flux financiers, flux logistiques, flux de transports… l’industrie du livre est traversée de mouvements matériels et immatériels multiples, souvent mondialisés, qui agissent sur sa structuration en complexifiant et atomisant son écosystème. L’ensemble des interactions entre les différentes acteur..ices est ainsi rendu de plus en plus opaque tout en invisibilisant et précarisant, bien souvent, les plus faibles.
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i
Impacts environnementaux
Les impacts environnementaux sont les conséquences des activités humaines (gaz à effet de serre, pollutions, consommations de ressources, déchets etc.) sur les écosystèmes terrestres en matière de climat, de biodiversité et d’équilibres écologiques. Ainsi, les activités liées au livre produisent, à leur échelle, des impacts environnementaux qui participent au dérèglement climatique, à la destruction du vivant et à l’épuisement des ressources.
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Incontournable
Documents inclassables, documents indispensables… voici les incontournables ! Éclairants sur des aspects transversaux de l’écologie du livre, ils donnent à voir, à lire, à écouter des essentiels de l’écologie du livre, en donnant l’envie – on vous le souhaite – d’aller plus loin…
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Indépendance
L’indépendance – souvent revendiquée comme garde-fou du livre – est pourtant imbriquée dans des relations de dépendances multiples. En se questionnant sur les possibilités, ou non, de pouvoir écrire, publier, diffuser et prêter un livre au sein d’une économie mondialisée et financiarisée, la question de l’indépendance créatrice et éditoriale se pose plus que jamais, aussi bien individuellement que collectivement.
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Interprofession
Dans le cadre de l’écologie du livre, on parle d’interprofession pour nommer l’ensemble des acteur·ices des mondes du livre et de la lecture (du forestier à l’autrice, de la représentante au lecteur), pour mettre en avant ce qui les rassemble – le livre et la lecture – et pour souligner leurs interdépendances et leurs perspectives communes. Ainsi, nous préférons parler d’écosystème plutôt que de « chaîne du livre » pour rendre compte de la constellation des liens existants et renverser l’idée d’une filière linéaire et verticale.
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l
Lecture
La lecture est une activité qui permet la création, l’évasion, la stimulation… et l’imprégnation individuelle et collective d’imaginaires, d’idées, de pensées. Outil d’émancipation et ou de domination, les manières de lire et de percevoir la lecture sont indissociables de la réflexion politique de l’association.
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Luttes
Les récits de résistances militantes ou activistes, à la frontière ou en dehors des mondes du livre et de la lecture, permettent de déconstruire les récits dominants et de rendre compte de la pluralité des approches existantes pour que les livres et les manières de lire existent, partout, différemment, de manières multiples et joyeuses.
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n
Numérique
Les monde du livre et de la lecture n’échappent pas à l’essor du numérique depuis quelques décennies. Que ce soit dans le travail créatif, dans la manière de diffuser un texte ou de le lire, le numérique questionne, dérange, obsède. En étant lié à des ressources rares et finies, se pose alors la question de sa durabilité… et de ce qui se passera quand la lumière s’éteindra.
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p
Pensées de l’écologie
Les pensées de l’écologie rassemblent un mouvement d’idées, écloses à la fin du XIX[^e] siècle, qui analysent le monde et ses évolutions via une approche écologique systémique. Les pensées de l’écologie étudient notamment les liens entre humains et non-humains et explorent de nouvelles perspectives communes face aux bouleversements écologiques en cours. L’Association pour l’écologie du livre puise dans les pensées de l’écologie pour penser les mondes du livre et de la lecture.
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r
Ressources
Ce mot – aux multiples sens – recouvre ici les différentes ressources matérielles que les mondes du livres et de la lecture sollicitent pour leurs activités : bois, énergies, eau, minerais…
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t
Territoire
Les chemins de l’écologie prennent racine dans des territoires singuliers aux échelles multiples et connectées : en prenant forme différemment, politiquement et concrètement, si on les pense du Chili ou de la France, de Montréal ou des territoires autochtones du Grand Nord, de la Normandie ou des Landes, du bassin versant de la Loire ou de celui du Rhône, ils rendent compte de caractéristiques écologiques singulières et dessinent des voies multiples pour l’avenir du livre et de la lecture.
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v
Vivant
En se rendant « maîtres et possesseurs de la nature » (Descartes), l’Homme a fait, depuis plusieurs siècles, du vivant son terrain de jeu, amenant à la destruction de la biodiversité, l’extraction des ressources et la la catastrophe écologique en cours. En considérant que l’Homme n’est pas au-dessus du vivant, mais en fait seulement partie, nous tentons d’adopter une position humble et respectueuse de ce qui nous entoure (minéraux, végétaux, animaux…).
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